Ukraine : la guerre en Europe                                                                                                              01/03/2022

L’invasion de l’Ukraine par la Russie, c’est le retour de l’usage de la force dans les relations internationales. C’est la guerre
sur le continent européen. C’est beaucoup de souffrances pour le peuple ukrainien qui lutte avec courage pour préserver sa
liberté, la souveraineté et l’indépendance de leur pays. Je connais bien celui-ci. J’y ait été à plusieurs reprises entre
2013 et 2018 lorsque j’étais rapporteur du Conseil de l’Europe pour la démocratie locale en Ukraine. J’y ait observé à deux
reprises les élections. Je peux attester que l’Ukraine est tout sauf un « Etat fantoche » comme le prétend Vladimir Poutine.
C’est une démocratie et c’est probablement avoir une démocratie à ses frontières qui gêne le Président russe. L’Ukraine est
un pays qui est géographiquement aussi proche de nous que le sud de l’Espagne. C’est un pays qui, comme l’a demandé encore aujourd’hui au Parlement
européen son héroïque Président Volodymir Zelenski, a vocation à adhérer à l’Union européenne.
Avec sans doute beaucoup de retard l’Europe s’est réveillée et apporte tout le soutien qu’elle peut à l’Ukraine. Un pays qui lutte pour sa liberté mais aussi
quelque part pour la nôtre. L’Europe prend enfin conscience, après une trop longue période de naïveté, de la nécessité de consacrer plus de moyens
à sa défense et d’assurer son indépendance énergétique vis-à-vis de la Russie.


Poutine travaille à la désintégration de l'Europe                                                                          02/11/2016

L'Europe est un géant économique mais un nain politique et militaire. Cette faiblesse est exploitée par le Président russe Vladimir Poutine qui veut
démembrer les Etats qui entourent la Russie comme l'Ukraine, la Géorgie et la Moldavie et affaiblir l'Union Européenne. L'article publié à ce propos
par Timothy Snyder dans l'Echo le 16/05/2015 reste d'actualité et mérite d'être lu et relu.
Le fait pour le Président russe de créer des crises extérieures est aussi une manière de distraire son opinion public, qu'il peut façonner à sa guise par
le contrôle qu'il exerce sur tous les médias de son pays, des difficultés économiques que connaît celui-ci.
Dans un tel contexte l'Europe et la Belgique en particulier doivent, tout en poursuivant le dialogue avec la Russie, arrêter de réduire leur effort militaire.
Il est également indispensable que l'opposition des hollandais à la ratification du Traité d'association entre l'Union Européenne et l'Ukraine soit surmontée.
Ne pas ratifier ce Traité serait une très grosse erreur et une injure aux morts de la place Maïdan. En savoir plus
Promouvoir le contrôle des naissances en Afrique


La population mondiale continue selon les démographes des Nations Unies à croître fortement. La terre pourrait compter 11 milliards
d’habitants en 2100 contre 7,2 milliards aujourd’hui. C’est surtout l’Afrique sub-saharienne qui est responsable de cette explosion.
Celle-ci doit être enrayée si nous voulons notamment éviter une immigration clandestine massive. en savoir plus

La Coopération Internationale Communale en danger

Cinquante-neuf communes belges (dont 16 communes bruxelloises sur 19) participent au programme de la Coopération Internationale
Communale (CIC). Elles bénéficient d’un soutien financier annuel de l’Etat fédéral à travers la coopération belge (AGCD) à hauteur
actuellement de 3,9 millions d’euros. C’est un programme de coopération parmi les plus efficaces qui existent. Toutes les évaluations
externes le reconnaissent.... En savoir plus

Vivre ensemble dans la dignité


C'est sur ce thème que s'est réunie le 18 au 20 octobre 2011 la 21ème session du Congrès des Pouvoirs Locaux et Régionaux du Conseil de
l'Europe. Un moment fort de cette session fut le témoignage d'un jeune éducateur grec sur le déseproir de lajeunesse dans son pays.

La signature d'une déclaration sur l'accès de tous à l'eau et à l'assainissement a d'autre part été proposée aux membres du Congrès et signée
par Marc Cools, en sa qualité de représentant des Pouvoirs Locaux belges. Cette déclaration souligne que 840 millions de personnes n'ont toujours
pas aujourd'hui accès à l'eau dans le monde et qu'un tiers de la population mondiale (2,3 milliards d'habitants) n'a pas accès à l'assainissement
de ses eaux usées. La déclaration encourage les gestionnaires des services d'eau et d'assainissement à consacrer volontairement jusqu'à un pour
cent de leurs recettes à des actions de solidarité nationale et internationale. Un objectif que remplit partiellement l'Intercommunale bruxelloise
de distribution de l'eau pour ce qui est de la solidarité bruxelloise par le biais d'un Fond qu'elle alimente et qui peut être mis en oeuvre par
les CPAS pour venir en aide aux personnes qui ont des difficultés à payer leur facture d'eau.

De nombreux autres sujets ont été abordés comme la participation des citoyens aux niveaux local et régional en Europe, la fonction d'ombudsman
et les pouvoirs locaux et régionaux ou encore la traduction de la Charte européenne de l'autonomie locale dans le droit interne des Etats.
Le rapport sur ce dernier point a été présenté par le belge Willy Borsus et ses conclusions valent largement pour la traduction dans le droit des
Différents Etats de toutes les conventions internationales. Il y a eu trois intervenants en séance plainière dans ce débat important: 
Marc Cools (Belgique), Marco Monesi (Italie) et Ian Micallef (Malte).



©2012 Marc Cools - marc.cools@brutele.be - marccools.be